Utilisé depuis des millénaires pour ses propriétés, l'ail ne cesse de faire l'objet de recherches scientifiques. Les chercheurs s'intéressent particulièrement à l'allicine, la principale composante active, et à ses nombreux dérivés sulfurés. Depuis sa découverte en 1944, l'allicine a démontré des propriétés très attrayantes pour la santé de tous. Inactive dans l'ail frais, l'allicine est produite lorsque l'ail est coupé. Relativement instable, l'allicine se transforme en d'autres composantes tout aussi actives.
Très consommé chez les peuples méditerranéens, l'ail contribue, avec les autres légumes, à une bonne santé cardiaque. Parmi ses atouts, l'ail apporte du sélénium, un antioxydant reconnu qui pourrait jouer un rôle non seulement dans la santé cardio-vasculaire mais également dans la prévention de certains cancers.
Le plus grand producteur mondial d'ail est l'Asie mais on en fait aussi la culture au Québec. Pour en faire provision locale, l'automne est la meilleure saison puisqu'il est frais et abondant. Dans les marchés, on le retrouve souvent vendu sous forme de tige.
Chaque année, une centaine d'études scientifiques portant sur l'ail sont publiées dans des revues reconnues. Les chercheurs s'intéressent à son potentiel comme agent anti-cancer, à sa capacité de stimuler le système immunitaire, à son action bactéricide et à ses fonctions bénéfiques sur deux facteurs de risque associés aux maladies cardiaques : l'hypercholestérolémie et l'hypertension.
Un truc pour réduire l'odeur que l'ail laisse sur l'haleine après un repas : il suffit de manger un peu de persil, de la menthe ou même des grains de café pour stimuler la production de salive.
L'ail, avec son vaste champ d'action, n'a pas fini d'alimenter les recherches de chercheurs aux 4 coins de la planète. Leurs résultats prometteurs nous encouragent à incorporer l'ail à notre régime quotidien.