La première paroisse de l'île Jésus, Saint-François-de-Sales, voit le jours en 1706. La colonisation de l'île se fait montante, soit d'est en ouest, et, ce sont d'abord les terres en bordure de la rivière des Prairies qui sont défrichées.
À compter du XIXe siècle, on assiste au remplacement graduel de la culture du blé par d'autres cultures qui vont mieux répondre aux besoins locaux : la pomme de terre, les navets, les haricots, l'orge et l'avoine sont du nombre.
Du milieu du XIXe siècle au début du siècle suivant, l'agriculture, qui s'est déployée aux quatre points cardinaux de l'île Jésus sans subir la menace d'aucune autre activité économique, se diversifie comme jamais auparavant au cours de son histoire : les produits de la culture maraîchère et fruitière et de l'industrie laitière trouvent sur les marchés de Montréal un débouché illimité.
Durant tout le XXe siècle, la culture maraîchère et de plein champ prospèrent ; l'horticulture ornementale pour sa part se manifeste au début des années 1920. Ces activités agricoles s'adaptent au morcellement des terres qui apparaît au milieu des années 1950.
De nos jours, la zone agricole est partagée en deux grands secteurs; la partie est représente 83 % de la zone agricole permanente de Laval et est formée des plus grandes superficies cultivables, soit les quartiers Saint-François, Duvernay et Auteuil. La partie ouest, correspondant aux quartiers de Sainte-Dorothée et Fabreville regroupe la serriculture ornementale et la production de fruits et légumes.
(Source: Ville de Laval QUATRE SIÈCLES D'AGRICULTURE, juin 2003)